Gorbatchev appelle au dégel russo-occidental
Le dernier dirigeant de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a appelé mercredi au «dégel» des relations entre la Russie et les Occidentaux, au plus bas depuis le début de la crise ukrainienne.
Dans une tribune publiée dans le quotidien russe Rossiïskaïa Gazeta, l'ancien président, 83 ans, déplore que la crise ukrainienne ait conduit à des sanctions économiques contre la Russie mais également à une pause dans plusieurs domaines vitaux de coopération
comme la lutte contre le terrorisme, le changement climatique ou la gestion des épidémies.
«Nous devons dégeler d'urgence nos relations», écrit Mikhaïl Gorbatchev, l'artisan de la politique d'ouverture de l'URSS dans les années 80.
«Il ne faut pas avoir peur qu'un côté perde la face ou que l'autre revendique la victoire de sa propagande», explique-t-il.
Il estime par ailleurs que l'armée ukrainienne et les rebelles «violent tous deux le cessez-le-feu, sont tous les deux coupables d'utiliser des types d'armes particulièrement dangereux et de bafouer les droits de l'Homme».
L'ancien dirigeant a soutenu l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en février estimant qu'il s'agissait de corriger une erreur datant de l'époque soviétique.
Réconcilier l'Europe avec la Russie
Dans le même contexte, le président du parti Debout la France (gaulliste), Nicolas Dupont-Aignan, a indiqué que l'Europe doit mettre fin à sa «pseudo-guerre froide» avec la Russie.
«C'est essentiel de ne pas partir dans une pseudo-guerre froide, car (…) on a besoin de la paix entre la Russie et l'Europe, c'est vital pour la suite», a-t-il déclaré, cité par des médias européens.
Selon lui, la Russie ne présente «bien sûr» pas une menace pour l'Europe, «parce que la Russie cherche juste à vivre dans ses frontières, nous sommes complémentaires avec la Russie».
«Il faut réconcilier l'Europe avec la Russie, nous avons d'autres ennemis bien plus importants, je pense à l'Etat islamique (Daech) au Moyen-Orient», explique le responsable français.
Source: agences et rédaction
Dans une tribune publiée dans le quotidien russe Rossiïskaïa Gazeta, l'ancien président, 83 ans, déplore que la crise ukrainienne ait conduit à des sanctions économiques contre la Russie mais également à une pause dans plusieurs domaines vitaux de coopération
comme la lutte contre le terrorisme, le changement climatique ou la gestion des épidémies.«Nous devons dégeler d'urgence nos relations», écrit Mikhaïl Gorbatchev, l'artisan de la politique d'ouverture de l'URSS dans les années 80.
«Il ne faut pas avoir peur qu'un côté perde la face ou que l'autre revendique la victoire de sa propagande», explique-t-il.
Il estime par ailleurs que l'armée ukrainienne et les rebelles «violent tous deux le cessez-le-feu, sont tous les deux coupables d'utiliser des types d'armes particulièrement dangereux et de bafouer les droits de l'Homme».
L'ancien dirigeant a soutenu l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie en février estimant qu'il s'agissait de corriger une erreur datant de l'époque soviétique.
Réconcilier l'Europe avec la Russie
Dans le même contexte, le président du parti Debout la France (gaulliste), Nicolas Dupont-Aignan, a indiqué que l'Europe doit mettre fin à sa «pseudo-guerre froide» avec la Russie.
«C'est essentiel de ne pas partir dans une pseudo-guerre froide, car (…) on a besoin de la paix entre la Russie et l'Europe, c'est vital pour la suite», a-t-il déclaré, cité par des médias européens.
Selon lui, la Russie ne présente «bien sûr» pas une menace pour l'Europe, «parce que la Russie cherche juste à vivre dans ses frontières, nous sommes complémentaires avec la Russie».
«Il faut réconcilier l'Europe avec la Russie, nous avons d'autres ennemis bien plus importants, je pense à l'Etat islamique (Daech) au Moyen-Orient», explique le responsable français.
Source: agences et rédaction
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