Tunisie: le Parlement élit un ancien ministre de Bourguiba à sa tête
Le premier Parlement tunisien démocratiquement élu a choisi jeudi comme son président Mohammed Ennaceur, 80 ans, un ancien ministre du père de l'indépendance Habib Bourguiba issu du parti anti-islamiste Nidaa Tounès.
M. Ennaceur, seul candidat, a reçu les voix de 174 élus sur les 214 présents, annoncé le président de la séance, Ali Ben Salem.
Les députés doivent encore élire deux vice-présidents de l'Assemblée des représentants du peuple, postes pour lesquels sont notamment en lice Abdelfattah Mourou, l'un des
fondateurs du parti islamiste Ennahda, et Mbarka Brahmi, la veuve de Mohamed Brahmi, député de gauche assassiné en 2013 par des extrémistes, provoquant une profonde crise politique.
Le vote aurait dû avoir lieu mardi, lors de la première réunion du Parlement, mais il avait été repoussé faute d'accord sur un candidat susceptible d'obtenir la majorité absolue des votes des députés.
Mohamed Ennaceur est vice-président de Nidaa Tounès et un ancien ministre des Affaires sociales de Bourguiba. Il s'agit d'un proche de Béji Caïd Essebsi, 88 ans, chef de Nidaa Tounès et favori du deuxième tour de la présidentielle prévu en décembre face au président sortant Moncef Marzouki.
Sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali, qui a renversé Bourguiba, M. Ennaceur quitte le devant de la scène politique sans pour autant rompre et devient le représentant de la Tunisie auprès des institutions des Nations unies à Genève.
Après la révolution de janvier 2011, il retrouve le portefeuille des affaires sociales dans le gouvernement de M. Caïd Essebsi qui organisa les élections de l'Assemblée nationale constituante (ANC) remportées par Ennahda.
Elu le 26 octobre, l'Assemblée des représentants du peuple est le premier parlement démocratiquement élu en Tunisie. Ces législatives ont été remportées Nidaa Tounès (86 élus) devant Ennahda (69 députés) mais des tractations sont cependant nécessaires pour la formation d'une majorité stable afin de former un gouvernement.
A la suite de la révolution, le pouvoir législatif était exercé par la Constituante qui a adopté en janvier 2014 une Constitution largement considérée comme un modèle de libéralisme dans le monde arabe.
La transition postrévolutionnaire doit s'achever cette année avec l'élection d'un chef de l'Etat courant décembre. La date du scrutin n'a pas encore été fixée, la justice examinant encore des recours déposés après le premier tour de la présidentielle le 23 novembre.
Source: agences et rédaction
M. Ennaceur, seul candidat, a reçu les voix de 174 élus sur les 214 présents, annoncé le président de la séance, Ali Ben Salem.
Les députés doivent encore élire deux vice-présidents de l'Assemblée des représentants du peuple, postes pour lesquels sont notamment en lice Abdelfattah Mourou, l'un des
fondateurs du parti islamiste Ennahda, et Mbarka Brahmi, la veuve de Mohamed Brahmi, député de gauche assassiné en 2013 par des extrémistes, provoquant une profonde crise politique.Le vote aurait dû avoir lieu mardi, lors de la première réunion du Parlement, mais il avait été repoussé faute d'accord sur un candidat susceptible d'obtenir la majorité absolue des votes des députés.
Mohamed Ennaceur est vice-président de Nidaa Tounès et un ancien ministre des Affaires sociales de Bourguiba. Il s'agit d'un proche de Béji Caïd Essebsi, 88 ans, chef de Nidaa Tounès et favori du deuxième tour de la présidentielle prévu en décembre face au président sortant Moncef Marzouki.
Sous le régime de Zine El Abidine Ben Ali, qui a renversé Bourguiba, M. Ennaceur quitte le devant de la scène politique sans pour autant rompre et devient le représentant de la Tunisie auprès des institutions des Nations unies à Genève.
Après la révolution de janvier 2011, il retrouve le portefeuille des affaires sociales dans le gouvernement de M. Caïd Essebsi qui organisa les élections de l'Assemblée nationale constituante (ANC) remportées par Ennahda.
Elu le 26 octobre, l'Assemblée des représentants du peuple est le premier parlement démocratiquement élu en Tunisie. Ces législatives ont été remportées Nidaa Tounès (86 élus) devant Ennahda (69 députés) mais des tractations sont cependant nécessaires pour la formation d'une majorité stable afin de former un gouvernement.
A la suite de la révolution, le pouvoir législatif était exercé par la Constituante qui a adopté en janvier 2014 une Constitution largement considérée comme un modèle de libéralisme dans le monde arabe.
La transition postrévolutionnaire doit s'achever cette année avec l'élection d'un chef de l'Etat courant décembre. La date du scrutin n'a pas encore été fixée, la justice examinant encore des recours déposés après le premier tour de la présidentielle le 23 novembre.
Source: agences et rédaction