Ferguson: deuxième nuit de colère… les USA ont des problèmes «énormes», selon Moscou

La petite ville américaine de Ferguson a connu mardi soir une deuxième nuit agitée en réaction à l’exonération du policier ayant abattu un jeune Noir, tandis que des manifestations spontanées de protestation ont éclaté à travers les Etats-Unis. Ces violences montrent que les Etats-Unis ont des problèmes «énormes», selon Moscou.
Moins nombreux que la veille, une centaine de manifestants bruyants s’étaient rassemblés en début de soirée près du commissariat de police de Ferguson, où le jeune
Noir de 18 ans, désarmé, a été abattu par un policier blanc, Darren Wilson, le 9 août dans cette petite ville du Missouri (centre).
Ils faisaient face à environ 50 policiers anti-émeute, renforcés à l’intérieur du périmètre de sécurité du poste de police par des gardes nationaux équipés de matraques et de boucliers.
Aucune violence n’était apparemment à déplorer en dépit de la présence de quelques agitateurs masqués en marge de la foule. Les magasins qui avaient été pillés et incendiés lundi étaient mardi soir clairement barricadés et les rues nettoyées des débris.
Obama condamne
Le président américain Barack Obama a condamné les violences à Ferguson, qui était quadrillée mardi soir par trois fois plus de militaires que la veille.
«Brûler des bâtiments, mettre le feu à des voitures, détruire des biens, mettre des gens en danger: il n’y a aucune excuse pour cela, ce sont des actes criminels», a déclaré
Barack Obama lors d’un discours à Chicago (Illinois, nord).
«Il existe des moyens constructifs d’exprimer ses frustrations», a poursuivi le président, reconnaissant qu’il existait, au sein de nombreuses communautés, le sentiment tenace que «les lois ne sont pas toujours appliquées de la même manière et de façon équitable».
Le leader des droits civiques Al Sharpton a pour sa part multiplié mardi les appels au calme. «Ce ne sont pas les cendres des bâtiments en feu de Ferguson qui doivent entretenir la mémoire de Michael Brown».
Après trois mois de délibérations, un grand jury a conclu que le policier Darren Wilson avait agi en état de légitime défense en tirant douze coups en direction de Michael Brown, qui l’avait d’abord frappé au visage avant de prendre la fuite.
Manifestations à travers les USA
L’avocat de la victime a déploré que «dans toute l’Amérique, à New York, à Los Angeles, en Californie, à Cleveland, les jeunes garçons de couleur sont tués par les policiers».
A Cleveland (Ohio, nord), des manifestants ont défilé mardi soir pour protester contre la mort d’un garçon noir de 12 ans, tué le week-end dernier par un policier alors qu’il
manipulait une arme factice.
A New York, plusieurs manifestants réclamant justice pour Michael Brown ont été interpellés mardi soir, a indiqué la police à l’AFP sans donner de chiffre exact. Deux personnes avaient déjà été arrêtées lundi soir.
Un groupe de manifestants s’était donné notamment rendez-vous à Union Square avant de commencer à marcher dans les rues en changeant sans cesse de direction pour échapper au contrôle de la police. «La prison pour les policiers meurtriers!», «Nous demandons justice pour Ferguson», pouvait-on lire sur leurs pancartes.
Des centaines de manifestants sont également descendus dans les rues de Los Angeles, Boston et Philadelphie ainsi qu’à Nashville dans le sud du pays.
«Enormes problèmes»
Par ailleurs, Moscou a réagi sur les incidents dans la ville de Ferguson indiquant que ces violences montrent que les Etats-Unis ont des «énormes problèmes intérieurs dans le domaine du respect des droits de l'homme».
«Les derniers événements à Ferguson sont un nouveau signal très préoccupant envoyé
aux autorités américaines indiquant qu'il est enfin temps pour elles de résoudre les énormes problèmes intérieurs dans le domaine du respect des droits de l'homme», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Et de souligner: «Les Etats-Unis devraient se préoccuper de résoudre leurs propres problèmes plutôt que de faire la morale aux autres pays».
Ces commentaires sont les premiers de Moscou après ces dernières violences. Les relations entre Moscou et Washington se sont fortement détériorées en raison de la crise en Ukraine.
Source: agences et rédaction
Moins nombreux que la veille, une centaine de manifestants bruyants s’étaient rassemblés en début de soirée près du commissariat de police de Ferguson, où le jeune

Ils faisaient face à environ 50 policiers anti-émeute, renforcés à l’intérieur du périmètre de sécurité du poste de police par des gardes nationaux équipés de matraques et de boucliers.
Aucune violence n’était apparemment à déplorer en dépit de la présence de quelques agitateurs masqués en marge de la foule. Les magasins qui avaient été pillés et incendiés lundi étaient mardi soir clairement barricadés et les rues nettoyées des débris.
Obama condamne
Le président américain Barack Obama a condamné les violences à Ferguson, qui était quadrillée mardi soir par trois fois plus de militaires que la veille.
«Brûler des bâtiments, mettre le feu à des voitures, détruire des biens, mettre des gens en danger: il n’y a aucune excuse pour cela, ce sont des actes criminels», a déclaré

«Il existe des moyens constructifs d’exprimer ses frustrations», a poursuivi le président, reconnaissant qu’il existait, au sein de nombreuses communautés, le sentiment tenace que «les lois ne sont pas toujours appliquées de la même manière et de façon équitable».
Le leader des droits civiques Al Sharpton a pour sa part multiplié mardi les appels au calme. «Ce ne sont pas les cendres des bâtiments en feu de Ferguson qui doivent entretenir la mémoire de Michael Brown».
Après trois mois de délibérations, un grand jury a conclu que le policier Darren Wilson avait agi en état de légitime défense en tirant douze coups en direction de Michael Brown, qui l’avait d’abord frappé au visage avant de prendre la fuite.
Manifestations à travers les USA
L’avocat de la victime a déploré que «dans toute l’Amérique, à New York, à Los Angeles, en Californie, à Cleveland, les jeunes garçons de couleur sont tués par les policiers».
A Cleveland (Ohio, nord), des manifestants ont défilé mardi soir pour protester contre la mort d’un garçon noir de 12 ans, tué le week-end dernier par un policier alors qu’il

A New York, plusieurs manifestants réclamant justice pour Michael Brown ont été interpellés mardi soir, a indiqué la police à l’AFP sans donner de chiffre exact. Deux personnes avaient déjà été arrêtées lundi soir.
Un groupe de manifestants s’était donné notamment rendez-vous à Union Square avant de commencer à marcher dans les rues en changeant sans cesse de direction pour échapper au contrôle de la police. «La prison pour les policiers meurtriers!», «Nous demandons justice pour Ferguson», pouvait-on lire sur leurs pancartes.
Des centaines de manifestants sont également descendus dans les rues de Los Angeles, Boston et Philadelphie ainsi qu’à Nashville dans le sud du pays.
«Enormes problèmes»
Par ailleurs, Moscou a réagi sur les incidents dans la ville de Ferguson indiquant que ces violences montrent que les Etats-Unis ont des «énormes problèmes intérieurs dans le domaine du respect des droits de l'homme».
«Les derniers événements à Ferguson sont un nouveau signal très préoccupant envoyé

Et de souligner: «Les Etats-Unis devraient se préoccuper de résoudre leurs propres problèmes plutôt que de faire la morale aux autres pays».
Ces commentaires sont les premiers de Moscou après ces dernières violences. Les relations entre Moscou et Washington se sont fortement détériorées en raison de la crise en Ukraine.
Source: agences et rédaction
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