Erdogan: Washington n’a pas répondu à nos conditions pour un rôle en Syrie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mercredi que les États-Unis n'avaient pas répondu aux conditions posées par Ankara pour jouer un plus grand rôle dans la coalition internationale «anti-Daech».
Parlant à des journalistes à l'aéroport d'Ankara avant d'entamer une tournée africaine, M. Erdogan a déclaré que la coalition «n'avait pas pris les mesures que nous lui demandons».
La Turquie demande notamment à Washington d'équiper et d'entraîner les rebelles de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL) pour combattre l’armée syrienne, réclame la création d'une zone tampon en Syrie le long de sa frontière et celle d'une zone d'exclusion aérienne.
M. Erdogan a demandé à la coalition «de prendre maintenant des mesures concernant la zone d'exclusion aérienne et la zone de sécurité, l'entraînement et l'équipement de l'ASL».
Il a affirmé que la Turquie ne s'impliquerait pas plus dans la coalition tant que ses conditions ne seront pas satisfaites. «Evidemment la Turquie maintiendra sa position jusqu'à la fin de ce processus», a-t-il dit.
M. Erdogan a fait ces remarques alors que l'émissaire spécial américain John Allen est arrivé à Ankara pour parler avec de hauts responsables turcs des moyens de «combattre la menace de l’Etat islamique (EI)», selon un porte-parole de l'ambassade américaine.
Jusqu'à présent, la seule contribution d'Ankara à la coalition internationale contre «Daech», a été de permettre à des combattants kurdes de franchir la frontière pour repousser l'offensive du groupe extrémiste dans la ville syrienne de Kobane.
Source: agences et rédaction
Parlant à des journalistes à l'aéroport d'Ankara avant d'entamer une tournée africaine, M. Erdogan a déclaré que la coalition «n'avait pas pris les mesures que nous lui demandons».
La Turquie demande notamment à Washington d'équiper et d'entraîner les rebelles de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL) pour combattre l’armée syrienne, réclame la création d'une zone tampon en Syrie le long de sa frontière et celle d'une zone d'exclusion aérienne.
M. Erdogan a demandé à la coalition «de prendre maintenant des mesures concernant la zone d'exclusion aérienne et la zone de sécurité, l'entraînement et l'équipement de l'ASL».
Il a affirmé que la Turquie ne s'impliquerait pas plus dans la coalition tant que ses conditions ne seront pas satisfaites. «Evidemment la Turquie maintiendra sa position jusqu'à la fin de ce processus», a-t-il dit.
M. Erdogan a fait ces remarques alors que l'émissaire spécial américain John Allen est arrivé à Ankara pour parler avec de hauts responsables turcs des moyens de «combattre la menace de l’Etat islamique (EI)», selon un porte-parole de l'ambassade américaine.
Jusqu'à présent, la seule contribution d'Ankara à la coalition internationale contre «Daech», a été de permettre à des combattants kurdes de franchir la frontière pour repousser l'offensive du groupe extrémiste dans la ville syrienne de Kobane.
Source: agences et rédaction
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