Près de 50 élèves tués dans un attentat-suicide au Nigeria, Boko Haram pointé du doigt
Un attentat-suicide a fait lundi au moins 47 morts et 79 blessés parmi les élèves d'un collège du nord-est du Nigeria, a indiqué à l'AFP la police, qui a accusé le groupe extrémiste Boko Haram.
«Il y a eu une explosion provoquée par un kamikaze» dans un collège de Potiskum, dans l'Etat de Yobe, a déclaré Emmanuel Ojukwu, le porte-parole de la police nigériane. «Il y a 47 morts et 79 blessés» parmi les élèves, a-t-il ajouté, précisant que Boko Haram était soupçonné d'être responsable du massacre.
Selon un enseignant, collégiens et lycéens étaient rassemblés pour la traditionnelle réunion du
matin avant le début des cours. L'explosion s'est produite alors que le principal de l'établissement allait s'adresser aux adolescents.
«Les écoliers s'étaient rassemblés pour la réunion du matin, lorsque quelque chose a explosé au milieu d'eux avec un bruit tonitruant, à exactement 07H50» (06H50 GMT), a déclaré un enseignant ayant requis l'anonymat. «L'explosion a touché beaucoup d'écoliers mais je ne peux pas dire combien, car nous sommes en train d'évacuer les victimes à l'hôpital qui se trouve à peine à 100 mètres», a-t-il ajouté, en pleurs.
Un habitant du quartier, Adamu Alkassim, a décrit une grande confusion dans et autour de l'établissement scolaire, décrivant des taches de sang au milieu desquelles traînent des chaussures abandonnées.
L'attentat n'a pas été revendiqué mais les regards sont tournés vers le groupe extrémiste armé Boko Haram.
Depuis le début de leur insurrection en 2009, le groupe extrémiste qui veut créer un «État islamique» rigoriste dans le nord du Nigeria, ont déjà commis de nombreuses attaques contre des écoles qui, estiment-ils, fournissent une éducation influencée par les valeurs occidentales.
En février notamment, des hommes armés avaient ouvert le feu et lancé des explosifs dans le dortoir d'un internat à Buni Yadi, également dans l'État de Yobe, tuant au moins 40 adolescents.
Yobe est l'un des trois États placés sous loi martiale depuis un an et demi à cause de l'insurrection sanglante menée par Boko Haram.
Source : AFP
«Il y a eu une explosion provoquée par un kamikaze» dans un collège de Potiskum, dans l'Etat de Yobe, a déclaré Emmanuel Ojukwu, le porte-parole de la police nigériane. «Il y a 47 morts et 79 blessés» parmi les élèves, a-t-il ajouté, précisant que Boko Haram était soupçonné d'être responsable du massacre.
Selon un enseignant, collégiens et lycéens étaient rassemblés pour la traditionnelle réunion du
matin avant le début des cours. L'explosion s'est produite alors que le principal de l'établissement allait s'adresser aux adolescents.«Les écoliers s'étaient rassemblés pour la réunion du matin, lorsque quelque chose a explosé au milieu d'eux avec un bruit tonitruant, à exactement 07H50» (06H50 GMT), a déclaré un enseignant ayant requis l'anonymat. «L'explosion a touché beaucoup d'écoliers mais je ne peux pas dire combien, car nous sommes en train d'évacuer les victimes à l'hôpital qui se trouve à peine à 100 mètres», a-t-il ajouté, en pleurs.
Un habitant du quartier, Adamu Alkassim, a décrit une grande confusion dans et autour de l'établissement scolaire, décrivant des taches de sang au milieu desquelles traînent des chaussures abandonnées.
L'attentat n'a pas été revendiqué mais les regards sont tournés vers le groupe extrémiste armé Boko Haram.
Depuis le début de leur insurrection en 2009, le groupe extrémiste qui veut créer un «État islamique» rigoriste dans le nord du Nigeria, ont déjà commis de nombreuses attaques contre des écoles qui, estiment-ils, fournissent une éducation influencée par les valeurs occidentales.
En février notamment, des hommes armés avaient ouvert le feu et lancé des explosifs dans le dortoir d'un internat à Buni Yadi, également dans l'État de Yobe, tuant au moins 40 adolescents.
Yobe est l'un des trois États placés sous loi martiale depuis un an et demi à cause de l'insurrection sanglante menée par Boko Haram.
Source : AFP