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La défense aérienne américano-canadienne en alerte après une fusillade à Ottawa

La défense aérienne américano-canadienne en alerte après une fusillade à Ottawa
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La défense aérienne américano-canadienne (Norad) a été placée en état d'alerte après la fusillade d'Ottawa mercredi 22 octobre et l'ambassade américaine dans la capitale canadienne a été fermée par mesure de précaution, ont annoncé des responsables américains.

Le Norad «a pris les mesures adéquates pour faire en sorte de pouvoir répondre rapidement en cas d'incident impliquant le réseau aérien au Canada», a dit un responsable du Pentagone, sous le couvert de l'anonymat.

Le Norad, dont le quartier général se trouve au Colorado (ouest des Etats-Unis), est destiné àLa défense aérienne américano-canadienne en alerte après une fusillade à Ottawa coordonner la sécurité aérienne aux Etats-Unis et au Canada. Il envoie régulièrement des chasseurs pour escorter des avions civils en difficulté ou qui survolent des zones interdites au trafic aérien.

Le capitaine Jeff Davis, un porte-parole du Norad, a toutefois expliqué à l'AFP qu'«aucune menace» liée à la fusillade d'Ottawa ne pesait à l'heure actuelle sur le réseau aérien nord-américain.

Dans la matinée, un tireur, décrit comme un «terroriste» par le Premier ministre canadien, a tué un soldat à Ottawa et semé la panique au Parlement avant d'être abattu par la police. Il s'agit du deuxième militaire canadien tué en trois jours, dans ce que le Premier ministre Stephen Harper, avec beaucoup de gravité dans un message télévisé, a qualifié «d'attaques terroristes».

Identifié comme Michael Zehaf-Bibeau, ce Canadien de 32 ans a déclenché un vent de panique dans la capitale fédérale, la police craignant pendant quelques heures la présence d'autres assaillants dans le bâtiment avant, en début de soirée, de lever l'imposant périmètre de sécurité. Le maire d'Ottawa Jim Watson a confirmé la levée de ce périmètre en assurant que le chef de la police lui avait notifié «qu'il y avait un seul tireur et que ce tireur était mort».

L'homme était dans la mire des services de sécurité. Considéré comme un «voyageur à haut risque» par les services de renseignement, il s'était fait récemment confisquer son passeport, ont expliqué des responsables canadiens au quotidien Globe and Mail.

Le profil de Michael Zehaf-Bibeau rappelle celui de l'homme qui a volontairement tué lundi avec sa voiture un militaire dans la banlieue de Montréal. Ce dernier, Martin Rouleau-Couture, un jeune homme radicalisé, faisait partie des 90 Canadiens soupçonnés de vouloir fomenter des attentats dans le pays.

Déjà lundi le gouvernement canadien avait parlé d'un acte terroriste, le premier attentat lié à l'extrémisme de l'histoire du Canada. Ottawa avait récemment appelé à la plus grande vigilance face à de possibles actes radicaux sur son sol après son ralliement à la coalition emmenée par les Etats-Unis pour combattre «Daech» en Irak. Les autorités canadiennes avaient d'ailleurs relevé mardi le niveau d'alerte terroriste à «moyen».

Une attaque inédite

Mercredi, c'est un peu avant 10h (14H00 GMT) que Michael Zehaf-Bibeau a tiré sur l'un des deux militaires postés devant le monument aux morts et touché le caporal Nathan Cirillo, 24 ans. Le soldat a succombé à ses blessures peu après, malgré les massages cardiaques très vite administrés par les secours. Au moins trois blessés ont été admis à l'Hôpital d'Ottawa pour des blessures mineures.


Très vite le centre d'Ottawa a été totalement bouclé et investi par des centaines de policiers et commandos lourdement armés, soutenus par des véhicules blindés légers. Les bases militaires du pays ont été fermées et les membres des forces armées ont reçu l'ordre de rester confinés, sans uniformes.

Des tirs «nourris» pendant «quelques minutes»

Après avoir tiré sur le soldat au monument aux morts, Michael Zehaf-Bibeau s'est emparé par la force d'une voiture officielle pour gagner plus rapidement l'entrée du Parlement. «Un homme avec les cheveux noirs assez longs, un foulard sur le bas du visage, était armé d'un fusil» enLa défense aérienne américano-canadienne en alerte après une fusillade à Ottawa allant vers la porte principale du Parlement, a raconté un témoin. Un peu après, une forte détonation a été entendue, suivie de tirs nourris des policiers, selon une vidéo d'un journaliste du Globe and Mail.

«Un homme est entré dans le Parlement en courant. Il était poursuivi par des policiers armés de fusils qui criaient à tout le monde de se mettre à couvert», a raconté à l'AFP Marc-André Viau, un cadre d'un parti politique. Les échanges de coups de feu ont duré «quelques minutes», a souligné le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu.

Le tireur a finalement été abattu par le chef de la sécurité du Parlement, le «sergent d'armes» Kevin Vickers, 58 ans, ancien officier de la Gendarmerie royale du Canada, que bon nombre d'élus et de responsables canadiens ont ensuite couvert d'éloges.

Au moment de l'attaque, le Premier ministre Stephen Harper était dans l'édifice, assistant à la réunion hebdomadaire des parlementaires du parti conservateur qu'il dirige. «Il a été mis rapidement en sécurité (...) malgré un court moment de panique», a raconté le sénateur Boisvenu, témoin de la scène.

Le chef du gouvernement canadien a annulé toutes ses obligations comme la remise prévue à Toronto de la citoyenneté d'honneur du Canada à Malala Yousafzai, toute nouvelle lauréate du prix Nobel de la paix. 

Source : agences

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