Des partisans de l’extrémiste Mokhtar Belmokhtar arrêtés au Sahel
Un proche et des partisans présumés du chef extrémiste algérien Mokhtar Belmokhtar ont été récemment arrêtés par les forces spéciales françaises au cours de deux opérations au Niger et dans le nord du Mali, a appris mercredi 2 septembre l'AFP de sources militaires.
Le weekend dernier, les forces françaises ont mené une action antiterroriste à l'aide d'hélicoptères dans le nord du Mali, vers Gao. Ils ont arrêté quatre présumés extrémistes, actuellement transférés à Bamako, a déclaré à l'AFP une source militaire malienne. Selon les premiers éléments de l'enquête, des éléments du groupe terroriste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, font partie des personnes arrêtées, a souligné cette source.
Regroupement au nord du Mali?
L'information a été confirmée par une source militaire occidentale dans la région, pour qui les
terroristes sont véritablement en train de se regrouper dans le nord du Mali.
Ils se regroupent, à une vitesse étonnante. Par exemple, on compte facilement quelques centaines de terroristes au nord-est, dans un massif d'où ils avaient été pourtant chassés en janvier 2013 par les troupes franco-tchadiennes, a précisé la même source, confirmant par ailleurs l'arrestation d'un poids lourd du groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune.
Abou Aassim El-Mouhajir, le porte-parole d'Al-Mourabitoune, a été arrêté le mois dernier par les militaires français sur le territoire nigérien. Il est actuellement détenu à Niamey, a affirmé la même source.
Une source sécuritaire nigérienne a confirmé à l'AFP l'arrestation d'Abou Aassim El-Mouhajir, ajoutant que pendant son audition il a reconnu les liens très étroits entre les extrémistes vivant en Libye et ceux qui sont sur le territoire malien.
L'idée des extrémistes est de prendre en tenailles les pays qui se situent entre la Libye et le Mali, a expliqué cette source, soulignant qu'Abou Aassim El-Mouhajir, de nationalité égyptienne ou soudanaise, selon les sources, a été arrêté en possession de documents compromettants. Il avait revendiqué en juillet l'attentat suicide dans lequel un soldat français est mort dans la région de Gao.
Formation à Kidal pour les groupes armés
Par ailleurs, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé mercredi dans un communiqué organiser des formations au respect du droit international humanitaire pour les combattants de groupes armés contrôlant Kidal, dans le nord-est du Mali.
Deux des groupes armés qui contrôlent Kidal, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, qui comprend d'ex-extrémistes) ont suivi mercredi une formation organisée par la Croix-Rouge, a indiqué Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali.
Ces groupes font partie des mouvements armés engagés dans des discussions de paix avec le gouvernement à Alger depuis le 1er septembre.
Le nord du Mali a été contrôlé pendant près de 10 mois par les groupes extrémistes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao), qui en ont été chassés par une intervention internationale en janvier 2013 initiée par la France, l'opération Serval.
En rupture de ban avec la hiérarchie d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a scellé une alliance avec le Mujao. Considéré comme l'un des chefs extrémistes les plus redoutés du Sahel, il milite pour un «djihad sahélo-saharien», et une grande coalition avec les extrémistes du Niger, du Tchad, et de Libye. Selon des sources de sécurité maliennes, il se trouverait actuellement en Libye.
Source : AFP
Le weekend dernier, les forces françaises ont mené une action antiterroriste à l'aide d'hélicoptères dans le nord du Mali, vers Gao. Ils ont arrêté quatre présumés extrémistes, actuellement transférés à Bamako, a déclaré à l'AFP une source militaire malienne. Selon les premiers éléments de l'enquête, des éléments du groupe terroriste Al-Mourabitoune, de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, font partie des personnes arrêtées, a souligné cette source.
Regroupement au nord du Mali?
L'information a été confirmée par une source militaire occidentale dans la région, pour qui les
terroristes sont véritablement en train de se regrouper dans le nord du Mali.Ils se regroupent, à une vitesse étonnante. Par exemple, on compte facilement quelques centaines de terroristes au nord-est, dans un massif d'où ils avaient été pourtant chassés en janvier 2013 par les troupes franco-tchadiennes, a précisé la même source, confirmant par ailleurs l'arrestation d'un poids lourd du groupe de Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune.
Abou Aassim El-Mouhajir, le porte-parole d'Al-Mourabitoune, a été arrêté le mois dernier par les militaires français sur le territoire nigérien. Il est actuellement détenu à Niamey, a affirmé la même source.
Une source sécuritaire nigérienne a confirmé à l'AFP l'arrestation d'Abou Aassim El-Mouhajir, ajoutant que pendant son audition il a reconnu les liens très étroits entre les extrémistes vivant en Libye et ceux qui sont sur le territoire malien.
L'idée des extrémistes est de prendre en tenailles les pays qui se situent entre la Libye et le Mali, a expliqué cette source, soulignant qu'Abou Aassim El-Mouhajir, de nationalité égyptienne ou soudanaise, selon les sources, a été arrêté en possession de documents compromettants. Il avait revendiqué en juillet l'attentat suicide dans lequel un soldat français est mort dans la région de Gao.
Formation à Kidal pour les groupes armés
Par ailleurs, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a annoncé mercredi dans un communiqué organiser des formations au respect du droit international humanitaire pour les combattants de groupes armés contrôlant Kidal, dans le nord-est du Mali.
Deux des groupes armés qui contrôlent Kidal, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, qui comprend d'ex-extrémistes) ont suivi mercredi une formation organisée par la Croix-Rouge, a indiqué Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali.
Ces groupes font partie des mouvements armés engagés dans des discussions de paix avec le gouvernement à Alger depuis le 1er septembre.
Le nord du Mali a été contrôlé pendant près de 10 mois par les groupes extrémistes Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao), qui en ont été chassés par une intervention internationale en janvier 2013 initiée par la France, l'opération Serval.
En rupture de ban avec la hiérarchie d'Aqmi, Mokhtar Belmokhtar a scellé une alliance avec le Mujao. Considéré comme l'un des chefs extrémistes les plus redoutés du Sahel, il milite pour un «djihad sahélo-saharien», et une grande coalition avec les extrémistes du Niger, du Tchad, et de Libye. Selon des sources de sécurité maliennes, il se trouverait actuellement en Libye.
Source : AFP