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Centrafrique: rafales de tirs à Bangui, deux manifestants tués

Centrafrique: rafales de tirs à Bangui, deux manifestants tués
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Deux personnes ont été tuées par balle et plusieurs autres grièvement blessées à Bangui vendredi lors de manifestations réclamant le départ de la présidente de transition centrafricaine et du contingent burundais de la force africaine, selon des sources concordantes.

Deux personnes ont été tuées par balle, selon des témoignages de manifestants confirmés par une source militaire. Au moins trois autres personnes ont été blessées par balle, dont deux grièvement, ont été conduites à l’hôpital communautaire de Bangui, a constaté de son côté un journaliste de l’AFP.

Un des manifestants tués a été touché par balle, et plusieurs autres ont été blessés, auCentrafrique: rafales de tirs à Bangui, deux manifestants tués
cours d’échauffourées avec des forces africaines de la «Misca», dans le centre de Bangui, vendredi matin, a indiqué une source policière à l’AFP.

Plusieurs marches ont rassemblé des milliers de manifestants vendredi matin dans une capitale paralysée où il n’y a aucune circulation et où les boutiques ont fermé.

Vendredi matin, des rafales de tirs automatiques ont résonné dans le centre de Bangui et dans la zone de l’aéroport lors des manifestations.

«Plusieurs rafales de tirs automatiques ont été entendues vers 06H00 dans le centre-ville, fait rare dans ce quartier de la capitale, proche du palais présidentiel, alors que des groupes de manifestants marchaient dans la rue», a constaté l’AFP, avant d’ajouter: «le calme y était revenu peu après 07h00 alors que les manifestants avaient quitté la zone».

Regain de violences

Les manifestants dont les motivations sont multiples, demandent le départ de la présidente de transition Catherine Samba-Panza, le départ de certaines forces militaires étrangères déployés dans le pays, notamment les Burundais accusés de laisser faire les violences anti-chrétiens, ou le désarmement du quartier à majorité musulmane du PK-5, selon les témoignages recueillis.

Certains manifestants tapaient sur des casseroles pour exprimer leur colère, ajoute la même source.

Les forces militaires et la police ont procédé à des tirs de sommation dans plusieurs quartiers de la capitale pour empêcher les manifestants de progresser, a indiqué à l’AFPCentrafrique: rafales de tirs à Bangui, deux manifestants tués
une source militaire sans donner davantage de précisions.

Des barricades ont été installées vendredi dans plusieurs quartiers de la ville.

Aucun véhicule ne circulait dans les rues de Bangui vendredi matin et un hélicoptère militaire français survolait la ville.

La capitale centrafricaine connaît un regain de violences depuis quelques jours. Jeudi de nombreuses barricades ont été érigées sur ses principaux axes et des échauffourées entre jeunes et forces africaines ont fait plusieurs blessés du côté des civils, au lendemain d’une attaque meurtrière qui a fait 15 morts dans une église.

Jeudi après-midi, le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, a attribué ce regain de violences à «un complot planifié» par des «hommes politiques très proches du pouvoir».

La crise centrafricaine a pris un tour interconfessionnel en janvier, après le départ forcé du président Michel Djotodia et de son mouvement rebelle, la Séléka, qui avait pris le pouvoir en mars 2013.

Après la mise en déroute de la Séléka, les populations musulmanes de Bangui, accusées de connivence avec la rébellion, ont été victimes de nombreuses exactions de la part des milices chrétiennes anti-balaka, conduisant de très nombreux musulmans au départ ou à l’exil.

Source: agences et rédaction

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