Poutine: un «coup d’Etat» en Ukraine… L’intervention militaire russe «n’est pas nécessaire pour le moment»
Le président russe Vladimir Poutine a indiqué mardi qu'une intervention militaire russe en Ukraine n'était «pas nécessaire pour le moment», mais que la Russie se réservait le droit de recourir à «tous les moyens» pour protéger ses citoyens dans ce pays plongé dans une grave crise politique.
«Si nous prenons la décision d'utiliser les forces armées en Ukraine, elle sera tout à fait légitime, en complet accord avec le droit international, dans la mesure où nous avons une demande du président légitime (Viktor Ianoukovitch). Nos obligations coïncident
dans ce cas avec nos intérêts à défendre les gens que nous considérons proches du point de vue historique, culturel, économique», a-t-il déclaré, précisant que cela relèverait alors d'une «mission humanitaire».
S’adressant à un parterre de journalistes dans sa résidence de la banlieue de Moscou, Novo-Ogarievo, le chef du Kremlin a nié que les forces russes sont intervenues en Ukraine, notamment en Crimée.
«Nos forces ne participent pas (en Crimée). Ce sont des forces locales d'auto-défense», a-t-il souligné.
Moscou ne compte pas annexer la Crimée
Le chef de l'Etat russe a toutefois assuré que Moscou n'envisage pas la possibilité d'annexer la Crimée, presqu'île ukrainienne à majorité russophone.
«Non, nous n'examinons pas une telle possibilité», a-t-il indiqué, à la question de savoir si Moscou envisageait de rattacher la Crimée à la Russie.
Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine «en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée».
La Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.
Un «coup d'Etat» en Ukraine
Le président russe a qualifié les récents événements en Ukraine de coup d'Etat anticonstitutionnel et de prise de pouvoir par les armes.
«Il ne peut y avoir qu'une seule évaluation de ce qui s'est passée en Ukraine: c'est un coup d'Etat anticonstitutionnel et une prise de pouvoir par les armes», a-t-il dit.
Ce sont les premières déclarations publiques de M. Poutine depuis la destitution le 22 février par le Parlement ukrainien à Kiev du président Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie.
Et de poursuivre: «Il n'y a du point de vue juridique qu'un seul président légitime, il est clair qu'il n'a aucun pouvoir. Mais, je l'ai déjà dit, je veux le répéter, ce président légitime du point de vue purement juridique est évidemment Ianoukovitch».
La Russie prête à accueillir les leaders du G8 à Sotchi
Sur un autre plan, M. Poutine a déclaré que la Russie sera prête à accueillir à Sotchi les leaders du G8.
«Quant au G8, je ne sais pas. Nous nous préparons au G8 et sommes prêts à accueillir nos collègues chez nous. S'ils ne veulent pas venir, c'est leur affaire», a-t-il dit en riposte aux Américains.
Auparavant, le service de presse de la Maison Blanche a diffusé une déclaration selon laquelle les pays du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Grande-Bretagne et Etats-Unis) suspendaient la préparation au sommet du G8 prévu à Sotchi, en raison de la situation en Ukraine.
Source: agences et rédaction
«Si nous prenons la décision d'utiliser les forces armées en Ukraine, elle sera tout à fait légitime, en complet accord avec le droit international, dans la mesure où nous avons une demande du président légitime (Viktor Ianoukovitch). Nos obligations coïncident
dans ce cas avec nos intérêts à défendre les gens que nous considérons proches du point de vue historique, culturel, économique», a-t-il déclaré, précisant que cela relèverait alors d'une «mission humanitaire».S’adressant à un parterre de journalistes dans sa résidence de la banlieue de Moscou, Novo-Ogarievo, le chef du Kremlin a nié que les forces russes sont intervenues en Ukraine, notamment en Crimée.
«Nos forces ne participent pas (en Crimée). Ce sont des forces locales d'auto-défense», a-t-il souligné.
Moscou ne compte pas annexer la Crimée
Le chef de l'Etat russe a toutefois assuré que Moscou n'envisage pas la possibilité d'annexer la Crimée, presqu'île ukrainienne à majorité russophone.
«Non, nous n'examinons pas une telle possibilité», a-t-il indiqué, à la question de savoir si Moscou envisageait de rattacher la Crimée à la Russie.
Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine «en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée».
La Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.
Un «coup d'Etat» en Ukraine
Le président russe a qualifié les récents événements en Ukraine de coup d'Etat anticonstitutionnel et de prise de pouvoir par les armes.
«Il ne peut y avoir qu'une seule évaluation de ce qui s'est passée en Ukraine: c'est un coup d'Etat anticonstitutionnel et une prise de pouvoir par les armes», a-t-il dit.
Ce sont les premières déclarations publiques de M. Poutine depuis la destitution le 22 février par le Parlement ukrainien à Kiev du président Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie.
Et de poursuivre: «Il n'y a du point de vue juridique qu'un seul président légitime, il est clair qu'il n'a aucun pouvoir. Mais, je l'ai déjà dit, je veux le répéter, ce président légitime du point de vue purement juridique est évidemment Ianoukovitch».
La Russie prête à accueillir les leaders du G8 à Sotchi
Sur un autre plan, M. Poutine a déclaré que la Russie sera prête à accueillir à Sotchi les leaders du G8.
«Quant au G8, je ne sais pas. Nous nous préparons au G8 et sommes prêts à accueillir nos collègues chez nous. S'ils ne veulent pas venir, c'est leur affaire», a-t-il dit en riposte aux Américains.
Auparavant, le service de presse de la Maison Blanche a diffusé une déclaration selon laquelle les pays du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Grande-Bretagne et Etats-Unis) suspendaient la préparation au sommet du G8 prévu à Sotchi, en raison de la situation en Ukraine.
Source: agences et rédaction
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