Les accusations d’utilisation d’armes chimiques par Damas une absurdité totale, selon Poutine
Le président russe demande aux USA de fournir des preuves de l'usage de gaz toxiques le 21 août. Il a reconnu que la décision du parlement britannique ayant rejeté les
plans gouvernementaux d'opération militaire en Syrie a été une grande
surprise.
«Les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien étaient une absurdité totale», a affirmé samedi 31 août le président russe, Vladimir Poutine.
M. Poutine a demandé aux États-Unis de fournir des preuves de l'emploi de gaz toxiques le 21
août. «Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales (syriennes) ont utilisé (...) des armes chimiques et disent avoir des preuves, hé bien, qu'ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité», a-t-il dit à des journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient) . «S'ils ne le font pas, cela veut dire qu'il n'y en a pas», a-t-il ajouté.
De même, il a reconnu que la décision du parlement britannique ayant rejeté les plans gouvernementaux d'opération militaire en Syrie a été une grande surprise.
«Pour moi, c'est une surprise absolue (...). Ces dernières années, nous nous sommes habitués à ce que toutes les décisions sont adoptées en Occident sans trop de discussions (...) conformément aux souhaits et à la position du principal partenaire, c'est-à-dire des Etats-Unis», a déclaré le chef de l'Etat.
«Cela signifie que même en Grande-Bretagne qui est le principal allié géopolitique des Etats-Unis, il y a des gens qui se guident sur les intérêts nationaux et le bon sens, qui tiennent à la souveraineté», a estimé M.Poutine.
Le parlement britannique a rejeté l'idée d'une intervention militaire contre la Syrie, et le premier ministre David Cameron, dont le gouvernement avait déjà lancé les préparatifs militaires a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate. L'opposition travailliste et les députés de son propre parti lui ont réclamé des «preuves convaincantes» de la responsabilité du régime de Bachar el-Assad dans l'attaque chimique dans une banlieue de Damas.
Source : agences et rédaction
août. «Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales (syriennes) ont utilisé (...) des armes chimiques et disent avoir des preuves, hé bien, qu'ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité», a-t-il dit à des journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient) . «S'ils ne le font pas, cela veut dire qu'il n'y en a pas», a-t-il ajouté.De même, il a reconnu que la décision du parlement britannique ayant rejeté les plans gouvernementaux d'opération militaire en Syrie a été une grande surprise.
«Pour moi, c'est une surprise absolue (...). Ces dernières années, nous nous sommes habitués à ce que toutes les décisions sont adoptées en Occident sans trop de discussions (...) conformément aux souhaits et à la position du principal partenaire, c'est-à-dire des Etats-Unis», a déclaré le chef de l'Etat.
«Cela signifie que même en Grande-Bretagne qui est le principal allié géopolitique des Etats-Unis, il y a des gens qui se guident sur les intérêts nationaux et le bon sens, qui tiennent à la souveraineté», a estimé M.Poutine.
Le parlement britannique a rejeté l'idée d'une intervention militaire contre la Syrie, et le premier ministre David Cameron, dont le gouvernement avait déjà lancé les préparatifs militaires a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate. L'opposition travailliste et les députés de son propre parti lui ont réclamé des «preuves convaincantes» de la responsabilité du régime de Bachar el-Assad dans l'attaque chimique dans une banlieue de Damas.
Source : agences et rédaction
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