Intervention en Syrie: la Russie met en garde les Etats-Unis
La Russie appelle les Etats-Unis à s'abstenir d'exercer une pression militaire sur Damas et à attendre les résultats de l'enquête des inspecteurs de l'Onu sur les armes chimiques en Syrie.
La Russie a mis lundi en garde les États-Unis contre les conséquences «extrêmement graves» d'une possible intervention militaire en Syrie au cours d'un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry. «Sergueï Lavrov a attiré l'attention de son interlocuteur sur les conséquences extrêmement graves d'une possible intervention militaire pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord où des pays comme l'Irak ou la Libye sont toujours déstabilisés», selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie «est très inquiète» par les récentes déclarations américaines selon lesquelles
Washington est prêt à «intervenir» dans le conflit syrien, a souligné le chef de la diplomatie russe.
Dimanche, le ministre américain de la Défense, Chuck Hagel, avait affirmé que les forces armées des Etats-Unis sont prêtes à réaliser un scénario militaire en Syrie, s'il y a un ordre ad hoc du président Barack Obama.
Dans ce contexte, «la Russie appelle à s'abstenir de faire pression sur Damas, ne pas céder aux provocations et tenter de créer des conditions normales pour que la mission de l'ONU puisse mener une enquête minutieuse et impartiale sur place», précise le texte.
«On a l'impression que certains milieux, notamment ceux qui appellent de plus en plus activement à intervenir militairement en Syrie en contournant l'Onu, essaient d'annuler les efforts russo-américains des derniers mois visant à convoquer une conférence internationale sur le règlement pacifique de la crise», a déclaré M.Lavrov
Les ministres ont convenu de poursuivre très prochainement leurs contacts concernant tous les aspects de la crise syrienne, conclut le communiqué.
Dimanche, le secrétaire d'État américain John Kerry a téléphoné au secrétaire général de l'ONU et à ses homologues britannique, français, canadien et russe pour leur dire avoir «très peu de doutes» quant à l'usage d'armes chimiques par Damas le 21 août.
Source : agences et rédaction
La Russie a mis lundi en garde les États-Unis contre les conséquences «extrêmement graves» d'une possible intervention militaire en Syrie au cours d'un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry. «Sergueï Lavrov a attiré l'attention de son interlocuteur sur les conséquences extrêmement graves d'une possible intervention militaire pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord où des pays comme l'Irak ou la Libye sont toujours déstabilisés», selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie «est très inquiète» par les récentes déclarations américaines selon lesquelles
Washington est prêt à «intervenir» dans le conflit syrien, a souligné le chef de la diplomatie russe. Dimanche, le ministre américain de la Défense, Chuck Hagel, avait affirmé que les forces armées des Etats-Unis sont prêtes à réaliser un scénario militaire en Syrie, s'il y a un ordre ad hoc du président Barack Obama.
Dans ce contexte, «la Russie appelle à s'abstenir de faire pression sur Damas, ne pas céder aux provocations et tenter de créer des conditions normales pour que la mission de l'ONU puisse mener une enquête minutieuse et impartiale sur place», précise le texte.
«On a l'impression que certains milieux, notamment ceux qui appellent de plus en plus activement à intervenir militairement en Syrie en contournant l'Onu, essaient d'annuler les efforts russo-américains des derniers mois visant à convoquer une conférence internationale sur le règlement pacifique de la crise», a déclaré M.Lavrov
Les ministres ont convenu de poursuivre très prochainement leurs contacts concernant tous les aspects de la crise syrienne, conclut le communiqué.
Dimanche, le secrétaire d'État américain John Kerry a téléphoné au secrétaire général de l'ONU et à ses homologues britannique, français, canadien et russe pour leur dire avoir «très peu de doutes» quant à l'usage d'armes chimiques par Damas le 21 août.
Source : agences et rédaction
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