Attaque chimique en Syrie: Moscou n’exclut pas une provocation
La Russie a estimé que les soupçons d'utilisation par les autorités syriennes d'armes chimiques dans la banlieue de Damas était une «provocation planifiée à l'avance»
«Moscou n'exclut pas que les informations sur l'emploi d'armes chimiques en Syrie, diffusées au moment où des experts de l'ONU entament leur mission dans le pays, puissent constituer une provocation préméditée et insiste sur une enquête objective», indique le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch dans son communiqué diffusé mercredi 21 août.
«Ce qui retient l'attention, c'est que les médias régionaux engagés ont immédiatement lancé une attaque informationnelle agressive en rejetant la responsabilité sur le gouvernement syrien», ajoute le texte.
«Tout cela nous amène à penser qu'il s'agit, cette fois encore, d'une provocation planifiée à
l'avance», souligne le diplomate.
A l'appui de cette thèse, il cite le fait que cette nouvelle attaque chimique a eu lieu au moment où une mission d'experts de l'ONU vient d'entamer son enquête sur l'utilisation présumée de sarin dans les environs d'Alep le 19 mars dernier.
Selon le diplomate, tout cela fait penser à une tentative visant à «trouver un prétexte pour demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'intervenir en faveur des opposants au régime de Damas et de torpiller par là même les chances de convocation de la deuxième conférence de Genève sur la Syrie».
«Moscou estime qu'il est très important de procéder à une enquête objective et compétente de cet événement», a conclu le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Des médias ont rapporté mercredi sans preuves tangibles que les forces gouvernementales syriennes ont lancé une attaque chimique d'envergure dans une banlieue de Damas, qui aurait fait des centaines de morts.
Les autorités syriennes ont démenti avoir eu recours à des armes non conventionnelles : ces accusations «sont nulles et non avenues, et totalement infondées», a affirmé un communiqué de l'armée lu par un officier à la télévision.
Source : agences et rédaction
«Moscou n'exclut pas que les informations sur l'emploi d'armes chimiques en Syrie, diffusées au moment où des experts de l'ONU entament leur mission dans le pays, puissent constituer une provocation préméditée et insiste sur une enquête objective», indique le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch dans son communiqué diffusé mercredi 21 août.
«Ce qui retient l'attention, c'est que les médias régionaux engagés ont immédiatement lancé une attaque informationnelle agressive en rejetant la responsabilité sur le gouvernement syrien», ajoute le texte.
«Tout cela nous amène à penser qu'il s'agit, cette fois encore, d'une provocation planifiée à
l'avance», souligne le diplomate.A l'appui de cette thèse, il cite le fait que cette nouvelle attaque chimique a eu lieu au moment où une mission d'experts de l'ONU vient d'entamer son enquête sur l'utilisation présumée de sarin dans les environs d'Alep le 19 mars dernier.
Selon le diplomate, tout cela fait penser à une tentative visant à «trouver un prétexte pour demander au Conseil de sécurité de l'ONU d'intervenir en faveur des opposants au régime de Damas et de torpiller par là même les chances de convocation de la deuxième conférence de Genève sur la Syrie».
«Moscou estime qu'il est très important de procéder à une enquête objective et compétente de cet événement», a conclu le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Des médias ont rapporté mercredi sans preuves tangibles que les forces gouvernementales syriennes ont lancé une attaque chimique d'envergure dans une banlieue de Damas, qui aurait fait des centaines de morts.
Les autorités syriennes ont démenti avoir eu recours à des armes non conventionnelles : ces accusations «sont nulles et non avenues, et totalement infondées», a affirmé un communiqué de l'armée lu par un officier à la télévision.
Source : agences et rédaction
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